Var : près d’un collège, un loup sème la panique et attaque un troupeau

L’animal est parvenu à tuer un agneau malgré la présence de protections autour du troupeau, indique « Var-Matin ». Les attaques de ce type se succèdent.

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Une scène inquiétante au cœur de la cité varoise de Hyères. Comme le rapporte le quotidien régional Var-Matin, un loup a semé la panique au sein d’un troupeau composé d’une centaine de brebis et d’agneaux, vendredi 7 janvier en début de matinée, entre 6 et 7 heures du matin. Malgré la présence d’un muret en pierre et de filets de protection électrifiés, le canidé est parvenu à s’immiscer dans le champ, situé à seulement une centaine de mètres d’un collège, et attaquer les bêtes en tuant notamment un agneau.

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« Les blessures sont significatives. Il ne peut s’agir que d’un loup. Il a saisi l’animal au cou. Il y a des morsures franches et il a mangé le cœur », a déploré l’éleveur du troupeau auprès de nos confrères. « Le loup n’a plus peur et il se rapproche. Cela devient catastrophique », s’inquiète-t-il également. Samedi, au lendemain des faits, un agent de l’Office français de la biodiversité (OFB) s’est rendu sur place pour effectuer un constat « dommages ». Une action primordiale pour officialiser la constatation de la présence d’un loup dans les parages.

Une succession d’événements macabres

Ce sinistre n’a pas manqué de provoquer des sueurs froides à l’ensemble des exploitants agricoles de la région, alors qu’une vingtaine de meutes de loups seraient présentes dans le Var. Les attaques se multiplient dans ce département ces dernières semaines et Var-Matin souligne que deux offensives de ces animaux sauvages ont causé la mort de plusieurs brebis le 28 octobre et 13 novembre. Et ce, malgré la présence de chiens de protection et d’un berger. Preuve que les loups sont de moins en moins inquiétés par une présence humaine.

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Commentaires (13)

  • francoise50

    NON, "les loups ne sont pas de moins en moins inquiétés par la présence de l'homme" ! Ils n'ont plus le choix, car l'Homme a pris TOUT son espace !

    Nom d'une pipe, il faut bien que ces animaux - qui ne tuent que parce qu'ils doivent manger, eux - se nourrissent dans la mesure où nous avons détruit TOUS les espaces où ils trouvaient leur nourriture sans être vus de l'Homme, ce prédateur à 2 pattes qui détruit tout sur son passage !

    Au moins, les enfants, auront-ils vu, une fois dans leur vie, un VRAI loup, qui ne les mangera pas, car le loup ne s'attaque pas à l'homme, contrairement à ce qu'en disent les fables et ceux qui ne connaissent rien à la vie sauvage, sauf à la tenir au bout de son fusil.

    Je viens de lire des âneries qui disent "qu'un jour ou l'autre" un loup s'en prendra à un enfant. C'est faux, à moins que cette bête soit "coincée" ou - ce qui arrivait parfois il y a bien longtemps, du temps où les troupeaux étaient gardès par des enfants, parfois, qui étaient imprégnés de l'odeur de leur troupeau.
    Nous ne sommes même plus dignes d'héberger ces "prédateurs" qui ne demandent qu'une chose : ne JAMAIS croiser la route de l'Homme, ce qui ne leur est plus possible compte tenu que l'homme remplit TOUT l'espace avec son béton, ses grandes-super-hyper surfaces, etc.

    Je suis en colère !

  • Jean de Chelles

    Les bobos écolos urbains ont raison : il faut réintroduire et protéger les grands animaux sauvages (ours, loups, etc. ) dans nos campagnes et renommer les lieux-dits "louveteries" ou "louvatières", qui font référence à l'odieuse chasse aux loups par nos ancêtres. Pour ma part, je propose de tenter de réintroduire, entre autres, le smilodon, superprédateur à dents de sabre, hélas disparu...

  • Watys

    Ou un randonneur...
    Franchement : quelle est la contribution des loups à l'équilibre de la faune sauvage ?
    Toutes les informations disponibles montrent qu'ils préfèrent fouiller nos poubelles ou attaquer nos brebis d'élevage, plutôt que d'attaquer les sangliers en surnombre dans nos campagnes...